🪅 C Est Nous Les Descendants Des Régiments D Afrique
Deshommes auxquels la France et avec elles l’Occident doivent beaucoup. Les soldats musulmans sont engagés à partir du Second Empire dans de nombreux conflits : Campagne de Crimée1854-1856, Campagne d’Italie 1859, Guerre Franco-Prussienne 1870-1871. Ils participeront de façon massive aux deux guerres mondiales 1914-1918 et 1939-1945 et
33 - Les Chasseurs d'Afrique III - Histoire et récits - L'armée d'Afrique En octobre 1830 fut formée une cavalerie indigène, les chasseurs algériens, commandée par le chef d'escadron
Descriptifdes troupes coloniales Les régiments de tirailleurs sénégalais ont tout d'abord servi comme instruments de l'expansion coloniale française en Afrique, ils ont servi au Maroc puis en Algérie comme forces supplétives. Ce n'est véritablement qu'à partir de la guerre de 1914-1918 qu'ils apparaissent sur des théâtres d'opérations en Europe. Leur participation n'allait pas de
Le39e Ri appartenait à la 5e DIM et au 2e CA et son régiment de pionniers était donc le 602e RP. Tous les régiments de pionniers sont en 600 +le chiffre du CA: 602e RP= 600+2. Le 9eRI appartenait à la 235e DLI formée dans l'urgence en juin 40 et j'ignore si elle disposait de pionniers. Cordialement.
MarchAir Force Base, Californie, 1966. S’engager dans l’armĂ©e.. Notre histoire familiale a dĂ©butĂ© par des voyages au long cours ! Mon ancĂŞtre français, Jean Marchand, quitta La Rochelle au 17 ème siècle pour s'installer dans la « Nouvelle France » au Canada. Puis, l’un de ses descendants quitta le Canada pour s'installer Ă Rutland, dans le Vermont aux Etats-Unis, lĂ
Cest certainement plus urgent que de fournir des hélicoptères lourds à Barkhane (le Danemark retire les siens, les Britanniques récupèrent les leurs), de remplacer nos Transall en Afrique ou d’éviter d’avoir recours à un chausse-pied chaque fois qu’il faut charger un Griffon dans un A-400M. Même si c’est plus délicat que de greffer la Légion d’Honneur sur la veste
Passeport: les pré-demandes en ligne sont possibles. 7 juillet 2016 a 08h58. Itinérance Outre-Mer : le Sénat confirme. 3 mai 2016 a 11h18. Economie. Carburants : La Sara joue la transparence. 5 janvier 2022 a 19h41. Bonne et heureuse année 2022 ! 5 janvier 2022 a 16h36
Cesrégiments sont essentiellement alimentés par les régiments de Tirailleurs sénégalais du Tchad et des hommes basés en Afrique du Nord qui se sont ralliés à la France Libre. Le 3 ème Régiment est dirigé par le commandant Joseph Putz à qui Miguel voue une grande estime (Roca, 2013a : 113), sous les ordres duquel il était déjà au sein des CFA et qui plus est, est un
Lelivre d'or des enfants de Belfort morts en 1914-1918. Le livre d'or des enfants de Belfort morts en 1914-1918 . Fiche; 0 note . Christophe Grudler Bernard Cuquemelle. Date de parution : 28/10/2016; Editeur : Les Editions Du Lion ; EAN : 9782955413715; Série : (-) Support : Papier ; Nombre de pages : 208; Collection : (-) Genre : Histoire; Thème : Histoire du 20ème
tlWK. ensemble des unités militaires françaises en Afrique française du Nord L'Armée d'Afrique, plus exactement d'Afrique du Nord, désignait l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires d’Afrique du Nord Algérie française, Protectorat français de Tunisie, Protectorat français du Maroc dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée d'Afrique constitue avec des forces de la France Libre, le corps expéditionnaire français en Italie puis la 1re armée française. Général Hugues de la Barre de NanteuilModifier La campagne de France que la 1re armée française mena sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, à partir du 15 août 1944 est un des plus beaux morceaux de bravoure qu'ait écrit l'Armée d'Afrique. L'Armée d'Afrique 1830-1962, Robert Huré, Hugues de la Barre de Nanteuil, Paul Devautour, éd. Charles-Lavauzelle, 1977, p. 419 Saïd BoualamModifier Sur les drapeaux des régiments de tirailleurs algériens et sur les étendards des spahis est gravée une devise. Ce n'est même pas Honneur et Fidélité » mais Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos cœurs. Nous n'admettons pas, après le 13 mai, après le référendum du 28 septembre, qu'on revienne sur notre volonté de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la Métrople soit consultée pour savoir si l'on nous autorise à être français. C'est une injure qui nous est faite, à nous Musulmans, qui avons défendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mélange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-même. Déclaration du Bachaga Boualam, vice-président de l'Assemblée Algérienne, le 28 janvier 1960De Psichari à de Gaulle, Marcel Gallienne, éd. La pensée universelle, 1978, p. 187 Jacques FrémeauxModifier Les troupes d'Afrique du Nord, associant Européens et musulmans en proportion équivalente, ont gagné sans doute leurs plus beaux titres de gloire au cours des campagnes successives de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne, sous les ordres de Juin, de Lattre et Leclerc. Le terme d'armée d'Afrique, bien que non officiel, leur restera attaché, au moins, pour ce qui est du corps expéditionnaire français CEF d'Italie et de l'armée B, devenue 1ere Armée française. La France et l'Algérie en guerre 1830-1870, 1954-1962, Jacques Frémeaux, éd. Commision française d'histoire militaire, 2002, p. 116 Charles de GaulleModifier D'ailleurs, j'ai bluffé, mais la 1re armée, c'étaient des nègres et des Africains[1]. La division Leclerc a eu deux mille cinq cents engagés volontaires à Paris. En réalité, j'ai sauvé la face, mais la France ne suivait pas ... Je ne serais pas au pouvoir... Qu'ils crèvent ! C'est le fonds de mon âme que je vous livre tout est perdu. La France est finie, j'aurais écrit la dernière page. Conversation entre De Gaulle et Pompidou le 11 juillet 1950 sur la 1re armée française en 1944-45Pour rétablir une vérité, Georges Pompidou, éd. Flammarion, 1982, p. 124 Maréchal JuinModifier Le souvenir de l’héroïsme le plus pur et de la fraternité qui régna [entre européens et musulmans] dans les rangs de l’Armée d’Afrique, tant il est vrai que c’est dans son sein et au creuset des batailles que les deux races se sont toujours le mieux fondues, le mieux comprises, et le mieux aimées. Le Maréchal Juin, commandant le Corps Expéditionnaire Français en Italie en 1943-44, à propos de l'Armée d'AfriqueLa campagne d'Italie, Maréchal Juin, éd. G. Victor, 1962, p. 172 L'armée d'Afrique venue combattre en Italie a marqué la renaissance des armées françaises. L'Armée d'Afrique 1830-1962, Robert Huré, éd. Charles-Lavauzelle, 1977, cité par le Général Monsabert dans la préface, p. 2 Maréchal de Lattre de TassignyModifier Jamais la route des Maures n'a autant justifié son nom [...]. Sur toute la longueur serpente une file ininterrompue et pittoresque de goumiers, trottinant en longues colonnes par un, mélangés à leurs mulets, pieds nus, les godillots suspendus en sautoir ou accrochés au ceinturon avec le casque anglais. A l'infini, rezzas et djellabas rayées, achevaient de donner au paysage une parenté africaine. Propos du Maréchal de Lattre de Tassigny sur les goumiers marocains lors du débarquement de Provence en août 1944 Général André LenormandModifier Les tirailleurs algériens écrivirent pour l'armée française des pages parmi les plus glorieuses de son histoire. Au cours de la guerre 1914-1918, leur discipline et leur courage leur valurent les plus hautes distinctions. Au cours de la 2° guerre mondiale, ils renouvelèrent leurs exploits, en Tunisie, puis en Italie. Ils furent parmi les remarquables combattants qui, à Cassino, obligèrent la Wehrmacht à se replier. C'est la 3° division algérienne, sous le commandement du général de Monsabert, qui, au prix de combats acharnés et de lourdes pertes, enleva le Belvédère et ouvrit une brèche dans la ligne Gustav. Les tirailleurs algériens participèrent avec les pieds-noirs au débarquement en Provence et à la libération de la France. A leur retour d'Indochine, la majorité d'entre eux reprit le combat en Algérie, essentiellement dans les montagnes, pour mener une guerre, qui, au départ, leur était incompréhensible. Historia Magazine n°218, Général André Lenormand, éd. Historia, 6 mars 1972, la guerre d'Algérie, p. 25 Baron des Lyons de FeuchinsModifier Le rôle joué pendant la grande guerre par les indigènes algériens a été grand, leur sang s'est mêlé au sang français sur tous les champs de bataille, leur acquérant des droits légitimes par des sacrifices communs.... Sur les tirailleurs d'algériens ayant participé au premier conflit mondial au sein de divisions de l'Armée d'AfriqueRapport sur le Bilan des Pertes en Morts et en Blessés des Nations Belligérantes, Henri des Lyons de Feuchins, éd. Journal Officiel, 1924, Documents Parlementaires, Annexe n° 335, p. 15 Albert MaletModifier L'armée française, battue le 4 à Wissembourg, est refoulée de Woerth par l'armée du Prince Royal de Prusse. Pour couvrir sa retraite Mac-Mahon sacrifie ses dernières troupes de réserve. Alors apparurent les tirailleurs algériens. Ils avaient combattu l'avant veille toute la journée à Wissembourg. Ils étaient 1700. Déployés en ligne, comme à la parade, sans tirer un coup de feu, criant d'une seule voix À la baïonnette! », ils s'élancèrent. Rien ne tint devant eux. En quelques minutes, ils reprennent les pièces perdues, le village d'Elsasshausen et, toujours courant, poursuivaient les Allemands jusqu'à la lisière d'un bois. Là , contre un ennemi bien à couvert, leurs charges, trois fois renouvelées, furent vaines. Quand les tirailleurs, décimés par la mitraille, se retirèrent, ils laissèrent sur le terrain 800 hommes, la moitié de leur effectif. La charge des tirailleurs, la résistance acharnée de quelques débris de régiment [...], permirent la retraite sur Reichshoffen. Albert Malet décrit l'épisode de la retraite sur Reichshoffen durant la guerre franco-allemande de 1870Histoire de France 1789 à 1875, Albert Malet, éd. Hachette, 1921, p. 486 Jacques MarquetteModifier Il serait inadmissible que dans la communauté française de demain, les héros de la campagne de libération, descendants des glorieux tirailleurs qui à l'Alma, à Solférino, à Wissembourg, à Verdun et devant la ligne Maginot versèrent leur sang pour la France continuent à être traités en Français auxiliaires. Une France nouvelle pour le monde nouveau‎ 1944, Jacques Marquette, éd. Maison française, 1944, p. 133 Adolphe MessimyModifier Je laisse à ceux qui me liront le soin de réfléchir à ce qu'auraient été les événements, si Gallieni sur l'Ourcq et Foch aux marais de Saint-Gond, n'avaient pas eu à leur disposition ces troupes d'élite, pleine d'élan et fraîches, s'ils auraient pu remporter de justesse les deux succès qui décidèrent du sort de la bataille décisive... et de la France. Adolphe Messimy, ancien ministre de la Guerre, sur le role des divisions de l'Armée d'Afrique la Division Marocaine et la 45e Division d'infanterie lors de la bataile de la Marne en septembre 1914 Pierre MontagnonModifier Les tirailleurs de la 3e DIA, la division des trois croissants, écriront sur les pentes des Apennins quelques-unes des plus belles pages d'héroïsme de l'histoire de l'armée française. Ces enfants de la vieille Numidie que leur chef, le général de Montsabert, qualifie de par leur origine d'héritiers de la IIIe Augusta enlèveront le Monna Casale 1395 mètres, le Monna Acqua Fondata 1325 mètres, s'accrochent au Belvédère avant de forcer la ligne Gustav et de marcher sur Rome. Histoire de l'Algérie, Pierre Montagnon, éd. Pymalion, 1998, p. 246 Général MonsabertModifier C'est grâce à l'Armée d'Afrique que la France a retrouvé non seulement le chemin de la victoire et la foi en son armée, mais aussi et surtout l'Honneur et la Liberté. Monsabert sur le rôle de l'Armée d'Afrique durant la campagne 1942-45L'Armée d'Afrique 1830-1962, Robert Huré, éd. Charles-Lavauzelle, 1977, Préface par le Général Monsabert, p. 1 Colonel Maurice RivesModifier Les coloniaux se sont couverts de gloire pour la France libre [...] ce sont eux, les coloniaux, qui fournirent les 2/3 des troupes à Bir Hakeim, 70 % lors de la campagne d’Italie, du débarquement de Provence. Ce sont eux qui ont pris Toulon, Hyères, Marseille, colonel Rives fut à la tête du 16e régiment de tirailleurs sénégalais pendant la seconde guerre mondialeTDC, n° 692, 15 mars 1995, Benjamin Stora, éd. CNDP, 1995, L'armée d'Afrique les oubliés de la libération, p. 43 Antoine SanguinettiModifier Il faut comprendre mon indignation. Les batailles du Belvédère et de Garigliano ont été gagnées par des Marocains...Le gouvernement oublie que pendant la guerre, l'épopée extérieure du gaullisme, la reconquête du pays a été menée par plus d'Africains que de métropolitains. Ce sont des divisions algériennes, marocaines et maliennes qui ont repris Toulon et Marseille...Les Africains ont participé à toutes les guerres de la France depuis 1850, croyant qu'ils avaient des liens privilégiés avec la France. Des centaines de milliers sont morts pendant ces guerres. On ne sait pas si le soldat inconnu était noir. Cela donne à la France des devoirs absolus devoir de reconnaissance, devoir de politesse, devoir de respect de leur dignité. Quand les pères des gens de la rue Pajol venaient se battre ici on ne leur demandait pas leurs papiers, mais on les mobilisait et on les envoyait au front. Ils ont passé le Rhin en 1944, alors que les Français libérés n'ont pas été mobilisés. A l'époque cela avait produit une gêne dans l'armée française. Mais on leur dénie d'avoir participé à la défense et à la prospérité nationale depuis l'indépendance, toutes les pensions d'anciens combattants d'Afrique ont été supprimées...Je suis pour la défense des valeurs républicaines, des droits de l'homme. Je ne dis pas pour autant qu'il faut ouvrir grandes les frontières à tout le monde. Sinon la mutation engendrée serait telle que notre civilisation disparaîtrait. Certains changements demandent des préparations que nous n'avons pas su faire en cent cinquante ans d'empire colonial. Mais l'injustice du gouvernement français à leur égard et la mauvaise foi d'une partie de l'opinion française me de l'amiral Sanguinetti, ancien résistant, suite à l'intervention policière contre les Africains sans-papiers grévistes de la faim de Saint-Bernard en aout 1996 Commandant Victor Sapin-LignièresModifier Dans toute l'histoire militaire mondiale, il n'existe pas un exemple comparable à l'importance et à la rapidité de la réputation que surent se tailler les zouaves et à l'engouement que provoquèrent leurs exploits, à tel point qu'on trouvera des hommes habillés en zouaves dans les insurgés de Pologne, dans les deux camps de la guerre civile américaine, dont le fameux régiment des zouaves du Potomac, et que, chose plus surprenante encore, ce furent des zouaves qui défendirent le trône de saint Pierre et sous le commandement de celui qui avait été leur chef prestigieux Lamoricière. Historia Magazine n°221, Commandant Victor Sapin-Lignières, éd. Historia, 27 mars 1972, la guerre d'Algérie, p. 28 DiversModifier Comme le 2 Septembre [1914, front de la Marne], ainsi qu'à chaque tournant critique de cette guerre, les troupes d'Algérie vont arriver sur le champ de bataille à l'heure où il n'y a plus de place que pour des héros ! Après les zouaves, ce sont des tirailleurs dont les files profondes émergent de la nuit obscure, brusquement éclairées par nos phares. Etrange apparition ! Sous les casques jaunes, ces visages d'Orient semblent plus lointains que de coutume. Avec leur teint cuivré et leurs longs yeux en amande, ils évoquent les anciens samouraïs du Japon. Les plus grands et les plus beaux – dents blanches et barbes annelées - font surtout penser aux Sarrasins du Moyen-age. Et, dans les nombre, parmi les blancs comme parmi les indigènes, surtout parmi les vieux sous-officiers arabes, quels fiers visages militaires et quelles superbe démarches ! L'allure de ces hommes est si belle, si tranquille et si sûr... leurs titres sont les plus nombreux et les plus beaux qu'une troupe puisse revendiquer petits-fils des zouaves d'Inkermann et de Sébastopol, de Magenta et de Solférino, des tirailleurs de Froeschwiller et de Wissembourg, héros eux-mêmes de Charleroi et de Guise, de Quennevières et de la Champagne, noblesse héritée et noblesse acquise les obligent à la fois. L'ambulancier Pierre-Alexis Muenier qui enlève en voiture les blessés des postes de secours, ne peut s'empêcher, en doublant d'admirer les zouaves et les tirailleurs de la 37e division d'infanterie qui défilent vers le front de Verdun en février de Verdun notes d'un conducteur d'auto sanitaire, Pierre-Alexis Muenier, éd. Presses universitaires de Nancy, 1991, p. 54 Citations militairesModifier Première Guerre mondialeModifier Le général commandant la IXe Armée cite à l'ordre de l'armée la 1re Division du Maroc, commandée par le général Humbert pour la vaillance, l'énergie, la ténacité dont elle a fait preuve aux combats de la Tosse-à -l'Eau le 28 août et dans les journées des 6, 7, 8 et 9 septembre à Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les résultats obtenus, comme aussi les pertes cruelles mais glorieuses qu'elle a subies, en témoignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigènes ont fait d'une façon admirable leur devoir. Citation à l'ordre de l'Armée obtenue par la Division Marocaine lors de la Bataille de la Marne, Ordre général N° 11 dû 22 Septembre 1914 de la IXe Armée, Maréchal FochPages de gloire de la Division marocaine, 1914-1918, Armée de terre, éd. Chapelot, 1919, p. 102 Digne héritier des Turcos de Wissembourg et Froeschwiller, unissant sous son Drapeau les fils de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, image vivante de l'Afrique du Nord, venus se donner corps et âme à la mère Patrie. En août 1914, aussitôt débarqués et lancés dans la bataille, les Tirailleurs, sous les ordres du Lieutenant-colonel Cros, retardent pied à pied la marche de l'envahisseur à la Fosse à l'eau, Bertoncourt, Alencout. En septembre, ils rejettent la Garde Impériale dans les marais de Saint-Gond, puis écrasent l'ennemi, contraint à la retraite, sous les murs du Château de Mondement. Le 9 mai 1915, en Artois, sous les ordres du Lieutenant-colonel Demetz, ils s'emparent de la Cote 140 et le 25 septembre, en Champagne, enlèvent brillamment les ouvrages ennemis au Nord de Souain. Le 11 juillet 1916, dans la Somme, ils se distinguent encore devant Belloy-en-Santerre. En Champagne, le 17 avril 1917, ils s'emparent des formidables positions du Mont Sans-Nom sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz qui, à Verdun, le 20 août les lance à l'assaut des puissantes organisations fortifiées qu'ils réduisent, en faisant 1 100 prisonniers. Au cours de l'épopée sublime de 1918, devant Villers-Bretonneux, ils enlèvent, le 26 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz les positions de Cachy. Dans l'Aisne, le 18 juillet, sous les ordres du Lieutenant-colonel Mensier, ils percent les lignes ennemies, progressent de 11 kilomètres et font un grand nombre de prisonniers sur le même terrain où, les 29 et 30 mai, ils avaient soutenu des combats acharnés pour arrêter la marche de l'ennemi vers Compiègne. Du 2 au 16 septembre, sous le même commandement, à Sorny et à Vauxaillon, ils bousculent dans des conditions exceptionnellement dures, sur la ligne Hindenburg, les régiments allemands les plus réputés et progressent de plus de 7 kilomètres, préparent ainsi par leur héroïsme la marche sur Laon et la grande victoire. Décret du 5 Juillet 1919 confèrant la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 7e régiment de tirailleurs algériens - Le Président de la RépubliqueBulletin des lois, Bulletin des lois, éd. Imprimerie Royale, 1919, p. 2028 NotesModifier↑ "Africains" désignent ici les Pieds-noirs et les Maghrébins de l'Armée d'Afrique, souvent appelés "Africains" Voir aussiModifier Corps expéditionnaire français en Italie Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia
Les trompettes d'Aïda > all , ce chant Pieds-Noirs déter nous les descendants Des régiments d'Afrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant Sans répit, leurs fiers coursiers. Toujours prêt à servir, A vaincre ou à mourir Nos cœurs se sont unis Pour la au garde à vous Sonnez, sonnez à l'étendard Et que fièrement dans le ciel Montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d'air du pays Au fond du notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la piste est difficile Et toujours nous appelle Par les mots pelés de Taza De Ksar'souk de Midelt L'élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés Plantera fièrement nos trois prêt à servir, A vaincre ou à mourir Nos cœurs se sont unis Pour la nous referons gaiement Flotter nos étendards Et suivront partout hardiment L'éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain Le chemin du départ, Et pour le pays seront prêts A lutter sans nulle notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la toujours devant, Toujours la tête haute, Nous serons présents sous la pluie, Dans le vent, en avant ! L'ennemi nous trouvera Le cœur plein de courage. Et dans ce combat glorieux Revivrons tous nos prêt à servir, A vaincre ou à mourir Nos cœurs se sont unis Pour la patrie.
Le Parisien l’a annoncé à la cantonade, Mohamed et ses variantes est un prénom plus fréquemment gravé que Martin sur les monuments aux morts de la Grande guerre. Pourtant cette découverte » qui se veut spectaculaire est une manipulation grossière. Voici pourquoi Aujourd’hui Martin est un prénom assez courant, au début du siècle il ne l’était pas du tout, comme en témoigne le graphique ci-dessous. En 1900 par exemple, seuls 231 Français prénommés Martin sont nés INSEE. Mais la manipulation du Parisien va plus loin car Martin, aujourd’hui comme à l’époque, est le patronyme le plus répandu en France. C’est donc en jouant sur la confusion avec la popularité actuelle du prénom Martin et celle actuelle et passée du patronyme identique que Le Parisien déforme la réalité pour faire entendre une petite musique. Celle des troupes coloniales déterminantes, omniprésentes, voire chair à canon. Sans le dire on sous-entend que le sacrifice des troupes coloniales a été exceptionnel par rapport aux troupes métropolitaines. Pourtant le nombre de morts total est incomparable. Par exemple, la Bretagne seule a déploré deux fois plus de morts pour la France 130’000 que l’ensemble des troupes coloniales nord-africaines et subsahariennes 75 900. cf. Lugan Pour les journalistes du Parisien, faut-il qu’en tout temps et en tous lieux, les Français soient redevables à l’ autre » et honteux des leurs ? Constatant le rejet massif du vivre-ensemble » aucune ficelle n’est trop grosse pour eux afin de faire croire au caractère indispensable de la diversité. Bernard Lugan dans le texte que nous reproduisons ci-dessous avait, en 2016 déjà , tordu le cou au mythe des troupes coloniales chair à canon. Jean-David Cattin La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains Communiqué de Bernard Lugan publié sur son site. Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du grand remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous. Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie. Laissons donc parler les chiffres[1] 1 Effectifs français métropolitains et coloniaux – Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20 % de la population française totale. – Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient Français d’Algérie, soit environ 20 % de la population pied-noir ». – Les pertes françaises furent de 000 morts, soit 16,67 % des effectifs. – Les pertes des Français d’Algérie furent de morts, soit 16,44 % des effectifs. 2 Effectifs africains – L’Afrique fournit dans son ensemble hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française. – Sur ces hommes, étaient des indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2 % de la population de ces trois pays. – Sur ces hommes, on comptait Algériens, soit 2,28 % de tous les effectifs français. – L’Afrique noire fournit quant à elle, hommes, soit 1,6 % de la population totale et 2,42 % des effectifs français. – Les pertes des unités nord africaines furent de hommes, soit 16,47 % des effectifs. – Sur ces morts, étaient Algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc % des effectifs mobilisés ou engagés. – Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de morts, soit 18,51 % des effectifs ; l’estimation basse est de 30 000 morts, soit %. Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée-reçue de chair à canon » africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains. Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la Grande Guerre ». Gloire à eux. Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple le 2° Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM Régiment d’infanterie coloniale du Maroc, unité alors très majoritairement européenne. Autre idée-reçue utilisée par l’idéologie dominante ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre. Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde. Conclusion durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5 % de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation. Bernard Lugan 13/05/2016 [1] Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours. Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016.
c est nous les descendants des régiments d afrique