🐅 Signe De La Fin Du Monde Lever Du Soleil

Lelever du Soleil depuis l’Ouest, rĂ©vĂ©lĂ©e dans le Coran et les Hadiths il y a plus de 1432 ans ! Qui est un des Signes Majeur de la Fin du Monde avant la RĂ©surrection HDLes grands signes de la fin du monde : Signe N° HD Les grands signes de la fin du monde : Signe N° Sniper - Brule (Clip Officiel) Les HachĂ©mites; Le camp de Lagland accueille Sa MajestĂ© le Roi Alb Turkish Belly Dance; Les Enfants de la Terre, Yannick Noah - Les lionne Sheikha Mozah first lady Qatar; TRAVAIL ET PAUVRETÉ Lavie du monde des Tout-Petits , du rouge au blanc en passant par le fuchsia, dans de merveilleux dĂ©cors irrĂ©els. MON COPAIN L'AZURÉ et ses amis papillons L'AzurĂ©, le petit papillon trĂšs commun en Quercy, et tous ses amis papillons, m'accompagnent lors de mes sorties photo, du printemps Ă  la fin de l'automne, du lever du soleil Ă  la fin du jour. Dansun autre hadith rapportĂ© Ă  la fois par Boukhari et Muslim le ProphĂšte, , a dit : « Parmi les signes prĂ©curseurs de l’Heure : la disparition du savoir, l’apparition de l’ignorance et de la fornication, la raretĂ© des hommes et l’abondance des femmes au point qu’un seul homme sera responsable de 50 femmes. », dans une Lafin du monde, avant le lever du jour il a Ă©tĂ© Ă©crit par quelqu'un qui est connu comme un auteur et a Ă©crit beaucoup de livres intĂ©ressants avec une grande narration. La fin du monde, avant le lever du jour c'Ă©tait l'un des livres populaires. Ce livre a Ă©tĂ© trĂšs surpris par sa note maximale et a obtenu les meilleurs avis des utilisateurs. LESSIGNE DE LA FIN DU MONDE A lire jusqu'Ă  la fin Pourquoi il est si difficile de dire la vĂ©ritĂ©, alors que c'est si facile de mentir ? Pourquoi sommes-nous si somnolents dans la mosquĂ©e, mais devenons droits quand on nous appelle soudainement Ă  la priĂšre ? Pourquoi il est si difficile de parler de Dieu, quand il est si facile de parler des LeCORNUTO ou signe du CORNU est un signe de la main censĂ© montrer son allĂ©geance Ă  SATAN dans les sociĂ©tĂ©s satanistes secrĂštes en vogue Ă  la fin du XVIIIe SiĂšcle en Europe dans le Monde occidental, et notamment en Allemagne avec les Illuminati de BaviĂšre. Ce signe signifie Ă©galement " Je l'ai fait " en occultisme. Unsoleil qui se lĂšve Ă  l'ouest, "se lĂšverait" pourrait signifier "qui se met Ă  briller". Les Ă©toiles tournent toujours dans le mĂȘme sens de toutes maniĂšres, non ? C'est la terre qui tourne autour du soleil, donc rien ne peut se lever Ă  l'ouest, sauf si la terre inverse son sens de rotation. Ou qu'une planĂšte devient un soleil Ă  son tour. LacĂ©rĂ©monie de la danse « en regardant le soleil » appelĂ©e bien souvent, Ă  tort, la danse du soleil est un rituel religieux pratiquĂ© par plusieurs tribus amĂ©rindiennes d'AmĂ©rique du Nord.C’est l'un des rites les plus importants et les plus spectaculaires chez les Indiens des Plaines [1].. Elle a lieu une fois par an pendant le solstice d'Ă©tĂ©, durant la pleine lune, de fin juin ou 977s. samedi 27 octobre 2018 HD Les grands signes de la fin du monde Signe N°8 le lever du soleil d... Jonathan Peltier Dreyfus LhoistÀ l’instant YouTube Jonathan Villaris Devillers2 minChaque VILLERS LES HAMEAUX est visite par les Apparitions Mariales ... CQFD !Le Requitionner l'adjuvantnom d’utilisateur PubliĂ© par jonhan Ă  0929 Aucun commentaire Enregistrer un commentaire Article plus rĂ©cent Article plus ancien Accueil Inscription Ă  Publier les commentaires Atom 1 Il en est certainement des catastrophes naturelles liĂ©es Ă  l’annonce de la fin du monde comme des Ă©clipses de lune ou de soleil, toute la planĂšte est au courant de l’annonce, mais seul un espace gĂ©ographique donnĂ© le vit. Cette derniĂšre annonce de la fin des temps et de la fin du monde, que certains prophĂštes de malheur sont allĂ©s chercher chez les Mayas, n’échappe pas Ă  la rĂšgle son effet n’est opĂ©ratoire que dans les sociĂ©tĂ©s qui expriment ce symptĂŽme d’un tempĂ©rament catastrophique. Dans la gĂ©opolitique actuelle des religions et de ce symptĂŽme, l’Occident occupe la meilleure place, hĂ©las. De rĂ©cents sondages montraient les Français champions du monde du pessimisme ! Que l’on ne s’étonne donc pas de constater que c’est bien dans notre aire culturelle, française et occidentale au sens large, que ce goĂ»t de scenarii catastrophes fonctionne le mieux. Oui, il y a bien une gĂ©opolitique de la perception des catastrophes liĂ©es Ă  l’idĂ©e de fin du monde. Cet article vise Ă  en faire une rapide genĂšse Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme des discours religieux, et Ă  en constater les Ă©volutions dans diverses sphĂšres culturelles contemporaines. 2 L’idĂ©e de fin du monde n’est pas une idĂ©e universelle. Les hommes vivent dans des civilisations diffĂ©rentes – leurs façons de vivre, de penser, de concevoir le monde sont diffĂ©rentes, car au cƓur de toute civilisation il y a une religion qui toujours induit une certaine reprĂ©sentation du monde, je ne connais pas de civilisation sans religion, sans une certaine maniĂšre d’ĂȘtre au monde. Si nous regardons du cĂŽtĂ© de l’Asie, en Inde par exemple, berceau Ă  la fois de l’hindouisme et du bouddhisme, nous nous apercevons que la notion de FIN du monde n’existe pas, dans le sens d’une fin absolue. 3 Tout un chacun connaĂźt cette statuette de la danse cosmique du dieu Shiva avec ses bras multiples et ses jambes il dessine le mouvement circulaire de la vie, il est le dieu qui crĂ©e et dĂ©truit sans cesse, les hommes et l’univers. Nous sommes ici dans une conception d’un monde qui n’a ni commencement ni fin, c’est un mouvement perpĂ©tuel. Dans cette conception du temps, cyclique, non pas conçue comme un cercle fermĂ©, mais comme une succession de cercles ouverts, une spirale, l’homme renaĂźt sans cesse. Pris dans le flot incessant des perpĂ©tuelles renaissances, l’homme en Asie, religieusement parlant », n’a pas cet espoir d’une fin des temps suivie d’un possible paradis. Sortir l’homme de cette spirale infernale est bien le but de l’hindouisme et du bouddhisme ; cette sortie s’appelle Mokcha dans l’Inde hindoue, et Nirvana dans l’univers du bouddhisme, nĂ© dans cette aire culturelle, faut-il le rappeler. 4 Donc pour une civilisation comme celle de l’Inde, le temps est sans fin parce que sans commencement, la notion de fin absolue du monde, ici, ne fait pas sens. 5 Il en va tout autrement dans les religions monothĂ©istes – judaĂŻsme, christianisme et islam –, toutes les trois conçoivent bien dans leur enseignement une fin du monde, encore faut-il se mettre d’accord sur le sens accordĂ© Ă  ce sujet. Quelle place cette fin du monde occupe-t-elle traditionnellement dans les trois formes du monothĂ©isme ? Au-delĂ  des particularitĂ©s singuliĂšres Ă©videntes de chacune, il est possible, avec prudence, de discerner une sorte de schĂ©ma commun, celui d’une logique partagĂ©e dans ses grands traits. 6 Il y a fin du monde parce qu’il y a crĂ©ation du monde Dieu crĂ©e le monde, et c’est Ă©galement lui qui y mettra fin les deux aspects sont intimement liĂ©s, pas l’un sans l’autre ! 7 Si on regarde la Bible – premier texte fondateur des trois monothĂ©ismes –, dans le premier livre, le livre de la GenĂšse, il est dit que Dieu crĂ©a le monde – crĂ©ation du ciel et de la terre, des animaux, des hommes, mais aussi du temps il y eut un soir, il y eut un matin ». Cet acte crĂ©ateur est en fait une mise en ordre du chaos primordial, le tohu-bohu. Le terme cosmos a bien ici ses deux sens d’univers et d’ordre. 8 De la mĂȘme maniĂšre, il y aura une fin des temps et une fin du monde. Les deux sont créés en mĂȘme temps et disparaĂźtront en mĂȘme temps, Ă  quelques nuances prĂšs selon la religion. Certes, pour le commencement on parle plutĂŽt de la crĂ©ation du monde que de la crĂ©ation du temps, alors que pour la fin, les religions prĂ©fĂšrent l’expression de fin des temps Ă  celle de fin du monde, mais dans le cadre de ce profil commun, les deux peuvent ĂȘtre confondus. 9 L’entre-deux c’est le temps des hommes, le temps de l’histoire, notre temps. Un certain temps ! Dieu seul le sait rĂ©pĂštent les diverses traditions [2]. Ce temps des hommes est celui d’un monde oĂč rĂŽde le mal – misĂšre, crime, guerre, violence sous toutes ses formes –, peut importe comment on nomme ce mal, le plus souvent Diable ou Satan celui qui divise. Le bien et le mal sont prĂ©sents, presque intimement liĂ©s. La parabole de l’ivraie en Mathieu XIII, 24 est significative de cette situation d’une humanitĂ© oĂč poussent cĂŽte Ă  cĂŽte le bon grain et l’ivraie zizanion en grec. Dans la logique de ce discours commun aux trois monothĂ©ismes, cette prĂ©sence du mal est nĂ©cessaire » car dans ce temps du monde, l’homme doit pouvoir exercer sa libertĂ©, son libre arbitre, il est libre de choisir le bien ou le mal en connaissance de cause ou plutĂŽt d’effet. En absence du mal, pas d’exercice possible du libre arbitre. Le mal ou pĂ©chĂ© pour l’exprimer autrement est introduit dans la Bible par le rĂ©cit de la chute d’Adam et d’Ève [3]. Alors que de maniĂšre abusive et donc erronĂ©e ce texte a Ă©tĂ© souvent lu sous l’angle du pĂ©chĂ© originel », il est important de considĂ©rer que ce rĂ©cit est indissociable de celui de la crĂ©ation, il est lĂ  pour dire pourquoi les choses sont ainsi dans le monde, pour signifier un Ă©tat de fait plus que pour en supputer une origine. Une prĂ©sence sournoise du mal, mais absolument nĂ©cessaire Ă  la logique de ce temps des hommes ! 10 Un jour, le Jour, ou encore l’Heure, Dieu dĂ©cidera d’y mettre fin ce sera la fin des temps, la fin du monde, le jour des comptes pour chacun, le moment fatidique du Jugement dernier. Afin d’ĂȘtre prĂ©sent, et pour la grande Épreuve et pour le nouveau mode d’ĂȘtre aprĂšs, tous les hommes ressusciteront. 11 Cependant, avant d’en arriver lĂ , avant la fin des temps, il y a les temps de la fin. C’est toute la question des signes annonciateurs, signes envoyĂ©s par Dieu pour laisser aux hommes le temps de se reprendre avant qu’il ne soit trop tard pour le jugement final. Comme toujours dans les monothĂ©ismes, cette connaissance vient d’une rĂ©vĂ©lation. Dieu lĂšve le voile » sur les mystĂšres du monde, tel est le sens prĂ©cis du mot apocalypse [4]. 12 Or, comme la plupart des signes avant-coureurs Ă©noncent essentiellement des catastrophes Ă  venir, par glissement mĂ©tonymique le mot apocalypse en est arrivĂ© Ă  dĂ©signer ces catastrophes elles-mĂȘmes. La fin du monde est pensĂ©e comme une apocalypse. 13 Ces signes avant-coureurs sont plus ou moins dĂ©veloppĂ©s selon les religions, et selon les Ă©poques. De maniĂšre rĂ©currente, les hommes sensibles aux troubles de leur Ă©poque se perçoivent dans cette phase des temps de la fin. Pour les juifs et chrĂ©tiens, c’était le cas avec Jean le Baptiste et JĂ©sus qui tous les deux prĂȘchaient un baptĂȘme de conversion face Ă  l’imminence de la fin des temps [5]. 14 Quels signes avant-coureurs pour le judaĂŻsme en attente de l’ùre messianique ? Le traitĂ© SanhĂ©drin » dans le Talmud de Babylone consacre un chapitre entier Ă  ce sujet. On y lit la parole autorisĂ©e suivante du Rabbin Abba il n’y a pas un signe de la fin des temps plus Ă©vident que celui-ci, comme il est dit Livre d’ÉzĂ©chiel XXXVI, 8-10 Vous, montagnes d’IsraĂ«l, vous ferez pousser vos branches et vous porterez votre fruit pour mon peuple d’IsraĂ«l, car il va bientĂŽt revenir. Oui, je viens vers vous, je me tourne vers vous vous serez cultivĂ©es et ensemencĂ©es. Je multiplierai sur vous les hommes, la maison d’IsraĂ«l, toute entiĂšre ; les villes seront habitĂ©es, les ruines reconstruites ». Le message est clair, aprĂšs le temps de l’Exil vient celui du retour. La prophĂ©tie d’ÉzĂ©chiel est sur le mode d’une nouvelle crĂ©ation. De nombreux juifs voient dans l’existence de l’État d’IsraĂ«l et des vagues de retour de juifs de la diaspora [6] un signe avant-coureur de la venue des temps messianiques. C’est une raison un peu semblable, mais Ă  finalitĂ© chrĂ©tienne, qui pousse nombre d’évangĂ©liques amĂ©ricains Ă  soutenir IsraĂ«l. Le thĂšme de la transformation du cosmos se retrouve dans la littĂ©rature apocalyptique, sans ĂȘtre exagĂ©rĂ©ment dĂ©veloppĂ©e [7]. Les textes du Nouveau Testament posent pour les chrĂ©tiens la question de ces signes. Dis-nous quand cela arrivera, et quel sera le signe de ton avĂšnement et de la fin du monde ? [8] ». Le mĂȘme texte annonce alors des temps difficiles comme signes des temps de la fin Il y aura en divers endroits des famines et des tremblements de terre. Et tout cela sera le commencement des douleurs de l’enfantement. Ne vous alarmez pas il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin » [9]. Plus la fin approche, pires sont les flĂ©aux et les catastrophes. On retrouve ici l’image classique d’un accouchement dans la douleur qui durerait au-delĂ  du raisonnable. Mais, celui qui tiendra jusqu’à la fin, celui-lĂ  sera sauvĂ©. Cette Bonne Nouvelle sera proclamĂ©e dans le monde entier ; tous les paĂŻens auront lĂ  un tĂ©moignage. Et alors viendra la fin » [10]. C’est alors, dans ce temps de basculement la grande tribulation dit le texte, que surgira le cataclysme de la fin Le soleil s’obscurcira, la lune ne brillera plus, les Ă©toiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront Ă©branlĂ©es
 quand vous verrez tout cela, sachez que le Fils de l’homme est proche... » [11]. C’est certainement en islam que nous trouvons le plus grand nombre de signes annonciateurs des temps de la fin. Ces derniers, issus Ă  la fois du texte coranique et des hadiths dits du ProphĂšte, relĂšvent soit de la corruption des mƓurs Quand les hommes se satisferont des hommes et les femmes des femmes » TabrĂąni, soit de catastrophes touchant la nature mais d’origine divine, la sourate XCIX intitulĂ©e Le tremblement de terre » en donnant un bon aperçu Lorsque la terre sera secouĂ©e par son tremblement, lorsque la terre rejettera ses fardeaux... », ou encore la sourate LXXXII La rupture du ciel » 1-4 Lorsque le ciel se rompra et que les Ă©toiles seront dispersĂ©es, lorsque les mers franchiront leurs limites, et que les sĂ©pulcres seront bouleversĂ©s.. ». LXXXI, 1, Le dĂ©crochement » Lorsque le soleil sera dĂ©crochĂ©, et les Ă©toiles obscurcies, lorsque les montagnes se mettront en marche
 lorsque les mers seront en Ă©bullition... ». CI, 5 Celle qui fracasse – l’Heure [12], le Jour » Ce sera le Jour oĂč les hommes seront semblables Ă  des papillons dispersĂ©s et les montagnes, Ă  des flocons de laine cardĂ©e ». En islam comme pour les autres monothĂ©ismes, seul Dieu connaĂźt le moment Comment pourrais-tu savoir ce qu’est celle qui fracasse ? [qui donne la mort] ».Tous ces signes convergent vers l’idĂ©e d’une dĂ©structuration, l’ordre qui est l’essence mĂȘme de la crĂ©ation se dĂ©lite, le monde du temps des hommes disparaĂźt. 15 Ces signes avant-coureurs, annonciateurs de catastrophes, ne sont pas rĂ©vĂ©lĂ©s pour effrayer mais pour appeler Ă  la repentance, Ă  la conversion, Ă  la vigilance. L’homme averti doit se tenir prĂȘt, du bon cĂŽtĂ©, le jour du Jugement Dernier. 16 Le christianisme du Moyen Âge a beaucoup investi cette question, que l’on songe aux splendides et Ă©mouvantes reprĂ©sentations dans la pierre sur les tympans des Ă©glises romanes. Au centre, un Dieu justicier imposant et terrifiant, sous lui la scĂšne de la pesĂ©e des Ăąmes qui dĂ©termine un avenir Ă©ternel des ĂȘtres ressuscitĂ©s pour l’occasion toujours Ă  la gauche du Dieu justicier, l’enfer avec ses corps torturĂ©s, un monde de cris et gĂ©missements, Ă  droite, l’assemblĂ©e des Ă©lus, ceux qui vivent avec Dieu. Certes, les artistes avaient alors une plus grande propension Ă  sculpter l’enfer que le paradis qui nous apparaĂźt, du moins avec nos yeux de modernes, comme bien pĂąle ». 17 La peur du Jugement dernier [13] a hantĂ© des gĂ©nĂ©rations de croyants surtout en islam et en christianisme [14]. De nos jours, il ne fait plus recette » [15] dans un pays sĂ©cularisĂ© comme la France. 18 Il ne faudrait pas croire pour autant que toutes ces reprĂ©sentations ne relĂšvent que du seul Moyen Âge, nous les rencontrons encore Ă  des Ă©poques proches de nous c’est ainsi que dans les discours de la Vierge qui apparaĂźt Ă  Fatima en 1917 l’un des trois secrets de Fatima l’une des trois jeunes filles, Lucie, dĂ©crit lors de la 6e apparition l’enfer avec ses cris et tourments classiques », ainsi que des phĂ©nomĂšnes de fin des temps – le soleil se mit Ă  tourner sur lui-mĂȘme prĂȘt Ă  s’écraser sur la terre, rapportent les fidĂšles qui assistent. N’oublions pas que ces faits » ont Ă©tĂ© reconnus par l’Église en 1930. 19 De nos jours, l’Église catholique prĂ©fĂšre communiquer sur une image de dieu, non plus le dieu terrible du jugement, mais un dieu d’amour qui pardonne et qui sauve. DĂ©jĂ  en son temps Martin Luther avait fait le choix du second. Mais, attention, nous dit Daniel Marguerat privĂ© de son exigence de vĂ©ritĂ©, Dieu n’est plus que le produit fade d’une religiositĂ© bonbon. Le Dieu tout-bon est un chat qui ronronne sur le radiateur. Sa capacitĂ© Ă  juger fait du Dieu biblique autre chose que du caramel mou. Dieu n’est pas une sucrerie » [16]. 20 Le paradis devient la norme, l’enfer n’est plus qu’un possible. 21 C’est certainement l’islam qui des trois monothĂ©ismes dĂ©crit le paradis le plus abondamment. De trĂšs nombreux passages du Coran lui sont consacrĂ©s. Cette gĂ©ographie cĂ©leste est autrement plus prĂ©cise que les peintures sommaires du sĂ©jour des morts des juifs ou du royaume des cieux chrĂ©tiens, et constitue donc une originalitĂ© fondamentale de l’eschatologie musulmane ; on sait d’ailleurs l’impact que cette vision eschatologique aura dans l’Occident chrĂ©tien, en particulier chez Dante [la Divine ComĂ©die] » [17]. 22 PlutĂŽt que de parler de paradis, le judaĂŻsme prĂ©fĂšre envisager les temps messianiques, temps de paix et d’harmonie pour toute l’humanitĂ©, et d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, pour tous les ĂȘtres vivants, dans un monde nouveau oĂč Dieu rĂšgne. Cette conception rejoint un peu le thĂšme de la JĂ©rusalem cĂ©leste des chrĂ©tiens. 23 Ainsi donc, la thĂšme de la fin du monde est bien prĂ©sent dans les religions monothĂ©istes, avec bien entendu chacune ses spĂ©cificitĂ©s. Cette prĂ©sence doit ĂȘtre perçue comme l’un des Ă©lĂ©ments clefs d’une logique d’ensemble, la logique du projet divin pour les hommes. La fin du monde ainsi perçue n’est pas une fin en soi, n’est pas une fin absolue, c’est le passage obligĂ© pour accĂ©der Ă  un autre monde, Ă  une autre mode d’ĂȘtre avec Dieu ou sans, pour ceux qui ont fait les mauvais choix dans leur vie, un monde qui lui sera Ă©ternel et bien plus heureux, un monde de plĂ©nitude. Ainsi envisagĂ©e, la fin du monde n’est pas Ă  craindre, au contraire. Cette espĂ©rance folle fait dire Ă  l’apĂŽtre Paul Car pour moi, vivre c’est Christ, et mourir m’est un gain
 mais demeurer ici-bas est plus nĂ©cessaire Ă  cause de vous » [18]. En terme contemporains un peu plus triviaux, une sorte de happy end ! 24 Alors se pose la question de savoir pourquoi nos contemporains ont une telle conception nĂ©gative de la fin du monde ? 25 La raison tient en un mot la sĂ©cularisation. Nous vivons dans des sociĂ©tĂ©s sĂ©cularisĂ©es, du moins en Occident et tout spĂ©cialement en France. Cela signifie que les hommes ne se dĂ©terminent plus selon les principes de la religion, que celle-ci avec ses normes et ses valeurs ne leur sert plus de guide. Le plus souvent, ce sont les Droits de l’Homme qui sont brandis Ă  la place, comme nouvelles tables de la Loi » [19], Ă  moins que dans l’individualisme rĂ©gnant chacun ne se dĂ©termine selon ses propres penchants leur accordant un statut de libertĂ© et de vĂ©ritĂ©. Le bien est ce qui me convient ! Ce travers de nos sociĂ©tĂ©s contemporaines provient d’une conception erronĂ©e de la libertĂ©, cette derniĂšre n’est plus perçue comme une Ă©ducation au choix, mais comme le droit de faire selon ma volontĂ© ». 26 Ainsi, le projet de Dieu, selon les monothĂ©ismes, que nous avons analysĂ© Ă  grands traits, avec l’élĂ©ment indispensable de fin du monde comme condition de l’accĂšs Ă  un monde meilleur, n’est plus opĂ©rationnel pour nombre de personnes, il ne fait plus sens. 27 Avant d’aller plus loin dans cette voie, il convient de nuancer trĂšs fortement ce propos. Ce qui est vrai dans un pays comme la France pour le grand nombre ne l’est pas dans d’autres aires gĂ©opolitiques et culturelles. L’ensemble du monde musulman est toujours, pour l’essentiel, plongĂ© dans les conceptions traditionnelles de la religion, quand ce ne sont pas des conceptions plus rĂ©trogrades encore plus rigides pensons Ă  la montĂ©e assez rĂ©cente du salafisme sous toutes ses formes. Rares, hĂ©las, sont les semaines oĂč l’actualitĂ© ne nous rapporte pas un cas d’attentat suicide perpĂ©trĂ© par un salafiste jihadiste dĂ©sireux d’aller plus vite et directement au paradis. 28 Lorsque des juifs Ă©mettent leur souhait de reconstruire Ă  JĂ©rusalem le Temple de leurs ancĂȘtres pour accĂ©lĂ©rer la venue des temps messianiques, soutenus en cela par nombre d’évangĂ©liques chrĂ©tiens, d’AmĂ©rique ou d’ailleurs [20], nous sommes bien dans cette mĂȘme logique traditionnelle religieuse avec une fin des temps espĂ©rĂ©e. 29 Revenons Ă  notre aire culturelle occidentale, et constatons que les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments du schĂ©ma de l’évolution du monde, fin des temps, fin du monde, jugement dernier, espoir d’une vie meilleure
 sont toujours prĂ©sents dans notre background culturel, mais coupĂ©s de leur source religieuse, ils existent Ă  l’état sĂ©parĂ© les uns des autres, en autonomie. 30 Le thĂšme fin du monde, dĂ©connectĂ© de l’étape positive qui suit, celle de l’espoir d’un paradis, du happy end, perd ainsi son sens premier et en fait devient terrifiant, passage douloureux obligĂ©, la catastrophe absolue, l’anĂ©antissement qu’il faut craindre. 31 L’image d’un Dieu grand inquisiteur lors du Jugement Dernier ne fait plus recette, mais l’idĂ©e qu’il doit exister une justice quelque part qui rĂ©compense correctement les bons et punit les mĂ©chants est toujours prĂ©sente, fortement ancrĂ©e dans les aspirations tant collectives qu’individuelles. Les sociologues nous apprennent que ces aspirations, hier, se traduisaient par le besoin de western dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine et occidentale au sens large, et qu’aujourd’hui la mode des films et romans policiers a pris le relais. 32 L’idĂ©e de la possibilitĂ© d’un monde futur bien meilleur que l’actuel, voire mĂȘme paradisiaque au sens courant du terme, existe toujours. Hier c’étaient les grandes utopies socialistes communistes une lutte finale opposait de maniĂšre trĂšs manichĂ©enne le Bien et le Mal. Ce dernier, incarnĂ© par la classe capitaliste, devait ĂȘtre Ă©radiquĂ© par l’action d’un sauveur collectif, la classe ouvriĂšre, elle-mĂȘme censĂ©e ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par un parti politique. Avec le mĂȘme vocabulaire, les forces du Mal sont vaincues par les forces du Bien lors d’une RĂ©volution oĂč la violence est nĂ©cessaire, suivie par le rĂšgne du Bien qui libĂšre Ă  la fois l’homme de toute exploitation, lui permet l’accĂšs Ă  la libertĂ© et libĂšre Ă©galement toutes les forces de production qui dĂ©sormais peuvent procurer aux humains l’abondance. La sociĂ©tĂ© vit dĂ©sormais en harmonie, chacun puise dans la corne d’abondance selon ses besoins ». C’est le paradis sur terre, un paradis totalement sĂ©cularisĂ©. 33 Plus prĂšs de nous, nous retrouvons ces mĂȘmes mythes en AmĂ©rique latine avec la thĂ©ologie de la libĂ©ration. Il s’agit non seulement de libĂ©rer les pauvres de leur pauvretĂ©, mais aussi d’en faire les acteurs de leur libĂ©ration. Est prĂ©sent ici le schĂ©ma salvifique biblique de la libĂ©ration de l’esclavage du peuple hĂ©breu en Égypte. Non soutenu par l’Église catholique, ce mouvement relĂšve actuellement plus de l’alter-mondialisme que du marxisme. Nous y retrouvons bien nos ingrĂ©dients » issus du schĂ©ma gĂ©nĂ©ral religieux, avec ce goĂ»t de la justice, cette espĂ©rance de libĂ©ration – lĂ  oĂč le religieux dirait salut – et l’idĂ©e d’un monde nouveau accessible, d’un paradis possible, sur terre. L’howmme devient son propre libĂ©rateur, la transcendance n’a pas disparu, elle se retrouve dans l’immanence [21]. 34 Dans ce contexte nouveau, l’Église catholique fait Ă©voluer son discours par une correction trĂšs importante ; il s’agit tout Ă  la fois d’abandonner les excĂšs de jadis et de tenir compte d’une certaine maniĂšre des mentalitĂ©s contemporaines. 35 Le catĂ©chisme pour adultes des Ă©vĂȘques de France, un peu timidement, Ă©voque la question et demande aux fidĂšles de ne pas chercher Ă  se reprĂ©senter la fin du monde ni Ă  l’attendre passivement ». Toute reprĂ©sentation de la fin du monde par des scĂšnes apocalyptiques » est jugĂ©e dangereuse, elles sont bien souvent le terreau des sectes. C’est une invitation Ă  comprendre les textes bibliques relatifs Ă  ces catastrophes comme de simples allĂ©gories [22]. On invite le chrĂ©tien Ă  travailler dĂ©jĂ  sur terre pour un monde meilleur, prĂ©paration du monde futur. 36 Le chrĂ©tien doit agir pour une politique du meilleur possible Ă  un moment donnĂ© de l’histoire. C’est trĂšs officiellement la fin du rĂȘve du retour possible d’une chrĂ©tientĂ© qui d’ailleurs n’a jamais vraiment existĂ©. Ainsi, il est illusoire de croire pouvoir supprimer tout le mal de la sociĂ©tĂ© sans provoquer un mal encore plus grand. Une invitation Ă  condamner toutes les inquisitions comme l’histoire en a hĂ©las connues Ă  maintes Ă©poques. 37 Le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral de l’ apocalypse » a donc Ă©voluĂ© au cours des temps 38 Dans l’apocalypse de saint Jean, il y avait un sauveur JĂ©sus 39 Dans l’apocalypse de Marx, le sauveur c’étaient le prolĂ©tariat et le parti. 40 Dans la conception actuelle de l’apocalypse ? S’il s’agit de catastrophes naturelles – tremblements de terre, montĂ©e des eaux consĂ©cutive aux dĂ©rĂšglements climatiques, percussion de la terre par un gros mĂ©tĂ©orite-, ou d’origine humaine – le risque nuclĂ©aire [23] –, le sauveur c’est l’homme, mais un homme qui aura changĂ© son comportement, son mode de vie, de pensĂ©e. De ce point de vue, il semblerait que nous vivions une fin du monde, la fin d’un mode d’ĂȘtre au monde. 41 Un homme plus conscient de son destin, de ses responsabilitĂ©s pour lui-mĂȘme comme pour la planĂšte. Dans cette perspective, le monde, demain, sera ce que nous en ferons ; l’homme est libre du choix de son avenir mais encore faut-il qu’il fasse les bons choix. Nous retrouvons lĂ  tout naturellement la mĂȘme philosophie que celle du projet divin pour l’homme dans le temps de l’histoire des hommes, entre crĂ©ation et fin du monde, l’homme est un ĂȘtre libre, libre de choisir la Vie selon les indications divines ou de choisir la Mort non-reconnaissance de Dieu. Il en va de mĂȘme dans cette perspective sĂ©cularisĂ©e. 42 La confiance en l’homme ainsi exprimĂ©e n’est pas forcĂ©ment incompatible avec une confiance en Dieu. 43 Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, lors d’une pĂ©riode les plus noires de notre temps, un penseur autrichien, Robert Musil [24], afficha sa confiance en l’homme avec un brin d’humour osant dire malgrĂ© le contexte 44 Eh bien oui, l’homme est capable de tout, mĂȘme du bien ! ». Notes [1] AgrĂ©gĂ© d’histoire honoraire ; spĂ©cialisĂ© en histoire des religions ; vice- prĂ©sident de l’Institut GĂ©opolitique et Culturel Jacques Cartier, en charge du pĂŽle Religions [ [2] Pour l’islam, cf. sourate LXXIX, 44 Il appartient Ă  ton Seigneur d’en fixer le moment ». Dans le christianisme Marc XIII, 32 Mais ce jour ou cette heure, nul ne les connaĂźt, ni les anges du ciel, ni le Fils, personne sinon le PĂšre ». [3] Gn I, 2-3. [4] apocaluptein en grec [5] Mc I,15 ; Mt III,2. [6] Aliya Par la loi du retour du 5 juillet 1950, l’État d’IsraĂ«l autorise tout juif Ă  immigrer en IsraĂ«l. [7] Dans le livre apocryphe d’HĂ©noch Ă©thiopien XLV, 4-5 Je transformerai le ciel. Je transformerai l’aride, j’en ferai une bĂ©nĂ©diction, et j’y ferai habiter Mes Ă©lus », in La Bible, Ă©crits intertestamentaires, La PlĂ©iade, p. 514. Cette mĂ©tamorphose du ciel et de la terre idĂ©e d’un monde nouveau est dĂ©jĂ  prĂ©sente et annoncĂ©e dans IsaĂŻe LXVI, 22 Oui, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je fais restent fermes devant moi ». [8] Mt XXIV, 3. [9] Mt XXIV, 6-8. [10] Mt XXIV, 14. [11] Mt XXIV, 29-34. [12] Dans le Coran, l’Heure peut aussi signifier le moment de la rĂ©surrection. [13] Le petit ouvrage du philosophe Immanuel Kant La fin de toutes choses » publiĂ© en 1794 Ă©voque de maniĂšre Ă©tonnamment moderne toutes ces questions, un ouvrage Ă  redĂ©couvrir. [14] Il nous faudra tous comparaĂźtre Ă  dĂ©couvert devant le tribunal du Christ afin que chacun recueille le prix de ce qu’il aura fait durant sa vie corporelle, soit en bien, soit en mal », saint Paul 2CO V, 10. [15] C’est ce que constate le thĂ©ologien Daniel Marguerat dans un ouvrage rĂ©cent cosignĂ© avec la psychanalyste Marie Balmary , Nous irons tous au paradis, Paris, Albin Michel, 2012, 268 p. [16] [17] Dictionnaire du Coran, Robert Laffont, collection Bouquins, article Paradis, 2007. Un trĂšs bon article et globalement un trĂšs bon dictionnaire. [18] Ph I, 21-24. Demeurer avec les hommes pour les aider par compassion rappelle Ă©trangement la vocation des boddhisattvas. [19] Sans se poser la question d’ailleurs de leur origine en partie judĂ©o-chrĂ©tienne. [20] L’incendie de la mosquĂ©e al-Aqsa Ă  JĂ©rusalem en 1969 fut commis par un Ă©vangĂ©lique australien qui souhaitait ardemment prĂ©cipiter ainsi la venue des temps de la fin. [21] Pour reprendre le titre d’un ouvrage rĂ©cent du philosophe Luc Ferry. [22] Ce fut dĂ©jĂ  le cas au Ve siĂšcle avec saint Augustin qui demandait que l’on perçoive ainsi le fameux millenium » dont nous n’avons pas parlĂ© ici – les 1 000 ans du rĂšgne du Christ sur terre pour les seuls Ă©lus, millenium encadrĂ©, au dĂ©but et Ă  la fin, par de terribles catastrophes naturelles. [23] Pour la premiĂšre fois dans l’histoire de l’humanitĂ©, depuis 1945, l’homme prend conscience avec le risque de l’apocalypse nuclĂ©aire qu’il peut ĂȘtre lui-mĂȘme acteur de la fin du monde. De mĂȘme pour le changement climatique. [24] IngĂ©nieur, essayiste, il publie en 1930/33 L’homme sans qualitĂ©s et meurt en 1942.

signe de la fin du monde lever du soleil